La terre, la forêt, l'agriculture
L'urbanisation, le mode de vie
Les énergies
La relation entre changements climatiques et agriculture est à double sens : l’agriculture contribue à maints égards aux changements climatiques, et les changements climatiques ont généralement des répercussions négatives sur l’agriculture. A l’échelle mondiale, l’agriculture, la déforestation, l'élevage et les autres utilisations des terres sont responsables d’environ 25% des émissions de gaz à effet de serre. Alors que la demande de produits alimentaires, de fourrages, de fibres et de combustibles ne cesse d’augmenter, les changements climatiques risquent de dégrader irrémédiablement le stock de ressources naturelles dont dépend l’agriculture.
Avec un réchauffement de 2 °C, les sécheresses et l'aridité prévisibles en Afrique subsaharienne rendront entre 40 et 80 % des terres agricoles impropres à la culture du maïs, du millet et du sorgho à l’horizon 2030-2040. La sécurité alimentaire devient alors un défi majeur, et les agriculteurs devront s'adapter à de nouvelles techniques et cultures.
Les pays tropicaux, dont le secteur rural est important et peu artificialisé, sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Les modélisations montrent que les zones sèches y deviendront plus sèches et les zones humides plus humides. Une augmentation de température moyenne de 2°C est beaucoup plus grave en zone tropicale qu’en zone tempérée.
Pour ces pays, réduire la vulnérabilité des populations est une priorité. L’adaptation y est perçue comme un plus grand enjeu que l’atténuation.