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Burkina Faso

Superficie : 274 500 km²

Capitale : Ouagadougou

Population : 16, 9 millions d’habitants 

Croissance démographique : 3,1% 

PIB : 11,6 milliards US dollars

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :

agriculture : 33,6%

industrie : 23,6%

services : 42,8%

RNB par habitant (2014) : 729 dollars US

 

Sources (Banque Mondiale, 2013)

“Inondations fréquentes, impacts sur la biodiversité, aridité des sols, baisse des ressources en eau douce, baisse de la productivité agricole (0-2% par décennie), perte dans l’élevage, famines, déplacements des populations…". Voilà résumés en quelques mots par le media d’actualité en ligne Lefaso.net les conséquences du réchauffement et du dérèglement climatiques au Burkina Faso. L'économie est principalement basée sur l'agriculture pratiquée par plus des deux tiers de la population profondément. Preuve une nouvelle fois que lutte contre la pauvreté et contre le réchauffement climatiques sont un même combat. Tous les témoignages et études démontrent une aggravation continue des dérèglements climatiques - sécheresses comme inondations - et à un accroissement des incertitudes météorologiques. "Les paysans sont de plus en plus souvent confrontés à des pluies torrentielles, qui lessivent l’humus du sol. Des sécheresses de plus en plus fréquentes endommagent les cultures d’irrigation, réduisent les récoltes et perturbent le calendrier agricole. En plus, des vents violents peuvent détruire des arbres fruitiers, éroder les sols, ensabler des cours d’eaux et aggraver les feux de brousse. Les éleveurs sont eux aussi confrontés aux répercussions des changements climatiques.Des pluies fortes et subites font grossir les ruisseaux, où des troupeaux entiers peuvent se noyer." Bon élève, ce pays pauvre l’un des moins pollueurs au monde a remis ses objectifs à la Cop21. La contribution nationale du Burkina Faso comprend à la fois des mesures d’atténuation et d’adaptation aux effets du dérèglement climatique, mais fixe également comme objectif  une réduction des gaz à effet de serre entre 6% et 29%. Les autorités burkinabè, qui se sont exprimées en faveur de la signature d’un accord international juridiquement contraignant, attendent également beaucoup de la mise en place du Fond vert. Mais, comme l’écrit sceptique un journaliste burkinabé de l’Ecodufaso, « Le pays devrait se faire entendre à Paris même si l’on est amené à se demander ce que vaut l’opinion d’un pays comme le Burkina comparée aux pays industrialisés tels la Chine, les Etats Unis. »

Le gouvernement et les bailleurs de fond encouragent une agriculture plus industrielle avec semences hybrides et nombre d’entrants chimiques pour contrer les effets du réchauffement climatique, une approche disputée par nombre de représentants de la société civile burkinabè et d’ONG occidentales qui défendent une agriculture raisonnée et raisonnable.

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