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Guinée

Superficie : 245 857 km²

Capitale : Conakry

Population : 11,75 millions d’habitants

Croissance démographique annuelle : 2,5%

PIB (2014) : 6,54 milliards de dollars US

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :

agriculture : 16%

industrie : 46%

services : 38%

RNB par habitant (2014) : 588 dollars US

 

Sources (Banque Mondiale, FMI, 2014)

La Guinée est un des pays les plus exposés au changement climatique en Afrique. Ses cotes maritimes sont déjà exposées à la montée des eaux et la forte érosion de son littoral. Selon les différents scénarios d’élévation de température, la baisse  moyenne des précipitations sur le pays pourrait atteindre 36,4% d’ici 2050, avec pour conséquences le tarissement des rivières, l’assèchement des sols, la destruction du couvert végétal, la réduction de la production agricole, l'augmentation des maladies d'origine hydrique, en particulier dans le nord. Les répercutions sur le système forestier et agricoles –selon les régions-  seront également majeurs et conduiront inévitablement à une réduction des terres cultivables et une baisse des rendements agricoles. . Le Nord-Est et le Nord-Ouest pourraiten voir leur paysage de savane arborée se transformer en savane sèche suite à une réduction de pluviométrie d’environ 200mm en moyenne par an. La végétation dense pourrait disparaître dans la région du Fouta Djallon et dans les préfectures de Kérouané, Beyla, Lola et N'Zérékoré pour laisser place à de la savane arborée.  Le recul des zones forestières signifie un accroissement régulier de l'insolation.

L'ensemble de la sous-région pourrait être sévérement impacté.  L’importance du transfert inter-zonal d'eau douce des zones humides vers les zones arides, grâce aux grands fleuves de la région, comme les fleuves Niger, Sénégal et Gambie, représente un élément significatif quant à la vulnérabilité. Ces derniers prennent en effet  leur source dans la chaîne de montagnes du Fouta Djallon et traversent la zone sahélienne sujette à de faibles précipitations. Ce transfert d'eau, qui permet aujourd'hui que de vastes zones du Sahel (jusqu'à 4,6 millions d'hectares) soient inondées chaque année, deviendra de plus en plus difficile et réduira les ressources agricoles.

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