République Centrafricaine
Superficie : 623 000 km²
Capitale : Bangui
Population : 4,7 millions d’habitants
Croissance démographique annuelle : 2%
PIB (2014) : 1,54 milliards de dollars US
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
agriculture : 32,9%
industrie : 29,6%
services : 14,3%
RNB par habitant (2014) : 335 dollars US
Sources (Banque Mondiale, FMI 2012)
Dans le Bassin du Congo, plus de 80% des populations vivent exclusivement de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et de la cueillette, ressources largement tributaires du climat et de la préservation de l'environnement. La disponibilité en eau et l’agriculture sont deux axes clés de la vulnérabilité de la République centrafricaine : des périodes sèches de plus en plus longues alternent avec une prévalence accrue des inondations, selon l'analyse des relevés effectués depuis 1979. Le secteur agricole reste encore largement artisanal, majoritairement sans systèmes d’irrigation, et rend les récoltes entièrement dépendantes de la saison des pluies.
La menace est d'autant plus pesante que les pays africains les plus pauvres ne disposent pas de moyens techniques pour mesurer et lutter contre l’impact de ces changements climatiques. Ils doivent faire face à une accélération de l'impact du changement climatique, sans pouvoir contribuer efficacement aux efforts d’adaptation des populations. Le Bassin du Congo, véritable poumon de l'Afrique subsaharienne qui contribue à la réduction des gaz à effet de serre par le phénomène d'absorption des gaz carboniques, est en situation de grand danger car une grande partie de son exploitation échappe encore à tout contrôle et ne permet pas la mise en oeuvre de stratégies de luttes efficaces.
«Un autre obstacle majeur à la réponse au changement climatique en République centrafricaine demeure le conflit et l’insécurité permanente qui entravent tout effort de réduction de la pauvreté ou de développement, y compris les efforts d’adaptation au changement climatique. Le conflit a détruit une grande partie de l’infrastructure qui a contribué au développement de l’agriculture dans les zones rurales, et anéantit tous les efforts politiques et associatifs mis en oeuvre pour lutter et s'adapter", explique Mme Peach Brown -professeur à l’Université Prince Edward Island à Charlottetown (Canada) et auteur d’une etude réalisée en RCA dès 2010. Les effets du changement climatique rendront -en général- la vie quotidienne encore plus difficile dans les situations de conflit et risquent de les exacerber.
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