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Les enjeux de la COP21

L’objectif est de trouver rapidement des solutions et des accords entre tous les Etats pour limiter le réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés d’ici 2100.

Comment faire ?

  1. réduire nos consommations de gaz à effet de serre. Cela implique d’adapter progressivement nos modèles énergétiques basés sur les énergies fossiles très polluantes pour fabriquer, nous déplacer, pour nous éclairer, nous chauffer, (usines à charbon, nucléaire, pipelines de gaz, voitures, camions,) et les remplacer par des énergies propres et renouvelables (éoliennes, solaire, hydraulique, géothermie, etc). En 1997 à Kyoto, les pays les plus industrialisés et historiquement qui émettent le plus de gaz à effet de serre s’étaient engagés à réduire leurs émissions de 20% d’ici 2020. Ce n’est pas suffisant. Il faudrait les réduire de 75% d’ici 2050.

  2. lutter contre le gaspillage, la pollution et gestion des déchets qui émettent des gaz (incinération) mais aussi qui polluent les nappes d’eau potable et les sols.

  3. adapter nos modèles agricoles en remplaçant par exemple des cultures qui demandent trop d’eau, réduire l’utilisation des fertilisants qui sont polluants pour les sols, pour l’eau et qui émettent des gaz, puis lutter contre la déforestation qui favorise l’érosion des sols et qui recycle une partie du dioxyde de carbone.

  4. Préparer l’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit d’aider les pays qui ont le moins de ressources à s’adapter aux changements. Les pays les plus riches se sont pour cela entendus lors de la COP de Copenhague (Cop15 en 2009) sur la constitution d’un Fonds vert de 100 milliards de dollars d’ici 2020. A ce jour, seulement 10% ont été collectés. Il faut donc que les pays s’engagent davantage.

  5. La responsabilité Pollueur-consommateur qui pénalise les pays émergents. Par exemple, la Chine et l’Inde sont pointés du doigt car ils sont de grands émetteurs de gaz à effet de serre, à cause de toutes leurs usines de fabrication et leur modèle énergétique basé sur des usines à charbon. MAIS ces pays produisent en majorité pour les grands pays industriels. A qui donc revient la responsabilité ? De même ces normes de réduction de gaz à effet de serre pénalisent le développement de beaucoup de pays qui s’engagent par exemple à fournir de l’électricité à leur population, mais sans disposer de moyens car les énergies renouvelables leur reviendraient plus chères que des usines à charbon remis par des pays industrialisés. Comment faire dans ce paradoxe entre les priorités nationales et les nécessités imposées par les grandes puissances ?

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