Le réchauffement climatique : quelles conséquences ?
Premièrement, la montée des températures : La Terre pourrait voir sa température augmenter de 1 à 5 degrés d’ici 2100. Pas si grave, pensez-vous ? Pensez à votre corps lorsqu’il passe de 37 à 38 degrés, vous avez la fièvre. Puis de 38 à 39 degrés, vous n’avez plus toutes vos facultés. Et à 40 degrés, vous êtes cloué au lit !
Deuxiémement, la montée des océans. Les glaciers et la banquise fondent rapidement. Les océans pourraient monter de 80 cm d’ici la fin du siècle. Des iles entières pourraient simplement disparaître dans les océans indien et pacifique (maldives, indonésie, iles du pacifique), et des cotes continentales pourraient reculer progressivement de plusieurs dizaines de kilomètres. Les eaux des océans pourraient aussi devenir plus acides menaçant directement l’existence de certaines espèces (poissons, végétaux).
Troisièmement, le cycle de l’eau pourrait se modifier (cycle de l’eau, évaporation, et courants qui transportent les nuages). Il pourrait pleuvoir davantage dans certaines parties du Globe (Nord), et moins sur d’autres parties (Sud), provoquant des sécheresses plus fréquentes, plus longues, avec moins de ressources en eau potable (débit des fleuves et puits)
Quatrièmement, incapables de s’adapter aussi rapidement à tous ces changements de température et de modification de l’environnement, environ 20 à 30% des espèces végétales et animales pourraient simplement disparaître dans les prochains décennies. Et d’autres espèces pourraient trouver des terrains plus favorables pour se développer. C’est le cas de certains moustiques porteurs de maladies tropicales.
Pour les hommes aussi, cela signifie des changements majeurs. Environ 700 millions de personnes pourraient définitivement changer de lieu de vie d’ici 2100 (montrer des hommes qui quittent les bords des côtes et la sécheresse). Ils devront s’adapter à de nouvelles conditions de vie, lutter contre des phénomènes climatiques de plus en plus changeants et capricieux (sécheresse, ouragans, inondations), partager des ressources de plus en plus rares (eau, cultures céréalières, poissons et viande) et faire face à des crises alimentaires chroniques.