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Le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel conseille les 13 Etats membres de

Le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) assiste les pays membres à élaborer et mettre en œuvre des politiques nationales et régionales de lutte contre le changement climatique.

Il concentre ses activités sur la collecte, l’analyse des données et l’élaboration de stratégies sur les secteurs clés de la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles et l’adaptation aux changements climatiques.

Pour le sommet Paris climat 2015, le CILSS joue un role de conseil et d’expertise auprès des Délégations des 13 pays membres de la CEDEAO.

Points clé des négociations sur le climat, les intérêts et les positions de pays développés et des pays en voie de développement sont parfois très divergentes et paradoxales. Le continent africain doit faire face à trois paradoxes : il est peu émetteur de gaz à effets de serre, mais il est pourtant le plus vulnérable et le plus exposé aux changements climatiques. Il a également besoin des énergies carbonées et fossiles pour participer à son développement, alors que les accords nécessaires pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre vont limiter leur utilisation. Enfin c’est le continent qui possède le plus de potentiel pour le développement des énergies renouvelables. Selon l’expert forestier du CILSS, les avantages et les aspects positifs que le continent africain pourrait concrétiser après cette conférence climat du Bourget requièrent néanmoins des conditions.

Crée en 1974, le comité inter Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel siège à Ouagadougou, au Burkina Faso. Chaque année, le CILSS organise une formation de cadres nationaux sur l’intégration du changement climatique dans les politiques des Etats. La Guinée va accueillir la 8ième session de cette formation en 2016.

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