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Un accord "historique" sur le climat en voie d'être conclu à Paris


Après deux semaines de négociations parfois âpres et un report de 24 heures, un projet d'accord final a été finalement présenté samedi à la mi-journée aux délégués des 195 pays de la conférence de l'ONU par le Ministre français Laurent Fabius Président de la COP21. Le projet d'accord est "juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant" et "s'il est adopté, ce texte sera un tournant historique", a-t-il poursuivi à la tribune, au côté du président français François Hollande et du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Très applaudi par les délégués réunis au Bourget en séance plénière, le ministre visiblement ému a salué un accord historique visant à contenir le réchauffement climatique qui menace la planète. Le texte est en cours d'examen depuis 16.30 GMT.

Premier constat : L'accord est ambitieux. Il propose de contenir le réchauffement "bien en-deçà de 2°" et de "s'efforcer de le limiter à 1,5. Un plafond qui permettrait de réduire significativement les risques et les impacts du changement climatique. Cet objectif de 1,5°C était une revendication de plus d'une centaine de pays, les plus vulnérables aux impacts du réchauffement notamment les pays d’Afrique et les iles du Pacifique menacées d’être submergées.

Second point : cet accord est juridiquement contraignant ce qui signifie que les pays doivent se conformer aux objectifs de ce document.

Troisième point : la question du financement. L’accord promet 100 milliards de dollars chaque année pour aider ceux du Sud à financer leurs politiques climatiques. Il s’agit d’«un plancher pour l’après 2020». «Un nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard en 2025».

Cet accord a été salué par la coalition d'une vingtaine de pays en développement dit "LMCD" (Chine, Inde, Arabie saoudite, Malaisie, Venezuela, Iran, etc.). Le projet semble également bien accueilli par des ONG comme Greenpeace pour qui cet accord porte un coup aux énergies fossiles notamment au pétrole.

Les négociateurs africains se disent aussi satisfaits. À l’image de Tosi Mpanu Mpanu, négociateur en chef de la République démocratique du Congo, qui a estimé que “l’ on peut rentrer à la maison heureux".

"Nous sommes venus pour certaines choses ici, du financement, de l'ambition (...), du juridiquement contraignant, et apparemment beaucoup de ces choses-là semblent être contenues dans l'accord".


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